« Nous sommes dans un moment de vérité. Le modèle français se fissure. La gauche est incapable de mesures énergiques. Notre conviction est que le redressement du pays passe par le redressement de notre parti. Ce projet constitue la première étape de notre combat commun, pour la France, pour la République.» (François Fillon)


Mon interview au Journal Du Dimanche

Le JDD est venu interroger François Fillon dès la parution de son livre "FAIRE". Il est évidemment interrogé sur ses relations avec N. Sarkozy, sur le bilan de 2012, sur les réformes de son programme, sur l'Europe, les migrants et la Syrie. Mais, le passage suivant est révélateur de l'homme qui conduira les réformes, et donne confiance: "J’aborde le rendez-vous des primaires avec la conviction de savoir ce qu’il faut faire pour redresser le pays. Si les électeurs de la droite et du centre me font confiance, je mettrai en œuvre cette ambition sans faillir. Je ne suis pas dans une perspective de carrière. J’aborde le rendez des primaires comme un rendez-vous décisif pour faire gagner un projet radical pour mon pays dont le déclin me révolte. J’ai envie de régler son compte à cette idée tellement française et qui a fait beaucoup de mal à notre pays, selon laquelle ce n’est pas la réalité qui compte mais l’image. M. Cameron n’est pas d’un charisme exceptionnel, mais il a un bilan positif à la tête du gouvernement anglais. Mme Merkel n’est pas à la une des magazines people mais elle a un bilan formidable à la tête de l’Allemagne. Beaucoup de pays en Europe sont dirigés par des gens sérieux, solides, qui travaillent en équipe et qui font leur travail avec efficacité. Il faut que la France devienne adulte sur ce point. On ne peut pas continuer éternellement à poursuivre l’objectif mythique d’une personnalité quasi divine qui pourrait par sa seule existence régler tous les problèmes. C’est toute l’ambigüité d’un pays qui a guillotiné un roi et qui n’a qu’une envie : le remettre sur le trône. Il est temps de voter pour un projet et pour un responsable qui l’applique avec rigueur."
Lire l'interview du JDD

François Fillon : «Sarkozy ? Un homme d'État vulnérable aux humeurs de l'opinion»

C'est maintenant que tout se joue!» A un peu plus d'un an de la primaire qui doit désigner le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle de 2017, François Fillon a décidé de lancer son offensive politique et médiatique avec la sortie de son livre, Faire. Un ouvrage inédit qui mêle propositions économiques et sociales, autobiographie et analyse politique...
«Beaucoup de choses ont été dites sur l'état des relations entre Nicolas Sarkozy et moi-même au cours de son mandat présidentiel. Certains ont voulu grossir des épisodes insignifiants pour vendre au public des scénarios de tragédies shakespeariennes. Les chroniqueurs ont besoin de drame! (…) La réalité était moins romanesque. Nos rapports ont été solides, francs. Nous avons eu des discussions vives, des désaccords et même des discordes, évidemment. Nous savions les solder en tête à tête. Je n'ai jamais voulu que nos débats soient mis sur la place publique, ni accepté de les laisser transparaître par des voies obliques. J'ai toujours pris soin de lui réserver mes réflexions, mes critiques ou mes réticences. Il avait derrière lui la légitimité du suffrage universel ; je savais quel était mon rôle et je ne voulais pas donner le sentiment de l'outrepasser...
Lire l'interview du Figaro, avant la parution de son livre "FAIRE".

Les régionales seront d’abord et avant tout un choix politique

"A vingt mois des élections présidentielles et législatives, les régionales seront d’abord et avant tout un choix politique, le choix d’envoyer à FH un triple message" a déclaré F. Fillon dans son discours de La Baule. Il a poursuivi: 
1/ Monsieur le Président nous vous sanctionnons parce que vous n’avez cessé de nous mentir. François Hollande vient de reconnaître qu’il n’aurait pas dû abroger la baisse des charges pour les entreprises et la hausse de la TVA pour la financer. C’est un aveu terrible qui ruine toute sa campagne et toute sa politique économique. Un aveu qui signifie qu’il s’est trompé pendant cinq ans en dénonçant la politique que nous avons conduit avec Nicolas Sarkozy...
2/ Le deuxième message concerne le bilan du Président. Comment voter pour une majorité qui porte un bilan aussi désastreux ? 600.000 chômeurs supplémentaires dans un contexte de reprise économique aux US et en Europe. Deux millions de jeunes qui ne sont ni à l’école, ni au travail, ni en formation. 80 ME d’impôts et de taxes supplémentaires. Des investissements en berne...
3/ Le troisième message concerne les vingt mois qui restent à François Hollande à l’Elysée.
Comment faire pour que ce ne soient pas les mois les plus longs et les plus inutiles de la 5° République. Ne vous laissez pas berner par les annonces de baisses des impôts et de réformes du droit du travail. Qui peut encore y croire ? Après l’illusion Valls, l’illusion Macron s’est dissipée !
L’homme qui dénonce les 35 heures, la rigidité du droit du travail, les effets pervers du SMIC et qui accouche au 49.3 de l’augmentation de l’offre de transport en autocar à la veille de la conférence de paris sur le climat !
Et François Fillon rajoute, en parlant de notre avenir dans l'Europe: 
Nous avons tous été bouleversés par l’image d’un enfant syrien mort noyé sur les rivages de la Méditerranée. Pour ma part je n’avais pas attendu cette image pour être bouleversé par les regards des enfants rencontrés dans les camps de réfugiés en Irak, au Liban ou en Jordanie, par les terribles témoignages des chrétiens d’Orient dont l’élimination totale est en cours sous nos yeux sans émouvoir plus que cela la communauté internationale.
Cet enfant n’est pas mort parce que l’Europe refusait de l’accueillir, mais parce que l’Europe refuse de parler avec les russes, les iraniens, les turcs et les autres pays de la région pour combattre l’Etat islamique et mettre un terme à la guerre en Syrie. Sans une voix française forte l’Europe continuera d’être à la remorque des États-Unis, sans volonté et sans vision, ballottée par les évènements...

Grand rassemblement de soutien aux chrétiens d’Orient

Lors du rassemblement au Cirque d'Hiver, le 23 juin, François Fillon a prononcé un discours dont voici quelques extraits:
Je recommande aux jeunes, dans leurs lycées, dans leurs universités, de parler, de mobiliser leurs amis.  
Ils se demandent parfois à quoi sert la politique, et bien elle sert à défendre des valeurs essentielles ! A cinq heures d’avion de Paris, on tue, on torture, on vend des femmes sur les marchés, on brule des bibliothèques, on détruit des églises.
Dans les villages de la plaine de Ninive, un « Convertissez-vous à l’Etat islamique, sinon vous mourrez par le glaive » éraille des hauts parleurs des pick-up surarmés.
Hommes, femmes, enfants prennent la route de l’exode; sur les places publiques gisent les corps des insoumis autour desquels les adolescents sont invités à jouer au djihad.
De quoi sont-ils coupables tous ces innocents, sommés de se parjurer, de fuir ou de mourir ? Ils ne sont coupables de rien, simplement d’être chrétiens et fidèles à leur foi !   
Faudrait-il devoir rappeler que derrière ce commerçant, ce professeur d’école, ce paysan chrétien, ne se trouve pas le vassal d’un «croisé en arme», mais des êtres qui chérissent leur simple existence....
Lire le discours de F. Fillon

J'avance

François Fillon a prononcé un très long discours ce 9 juin lors de l'assemblée générale de Force Républicaine, dont voici quelques extraits:
"Aujourd’hui, Force Républicaine a des correspondants dans tous les départements; elle compte plus d’une centaine de parlementaires et d’élus locaux; sa force de proposition est puissante au sein de l’opposition.
Grâce à votre soutien, nous sommes libres de défendre nos convictions. C’est un privilège que je vous dois. Mais il n’y a pas de privilège sans devoir. Le mien est d’aller au bout de notre combat politique et de le gagner...
J’avance, parce que notre pays doit sortir d’une médiocrité qui n’est pas digne de ses atouts et de son destin.
J’avance parce que je crois savoir ce qu’il faut faire pour lui redonner sa force.
J’avance parce que je suis gaulliste, sarthois et vendéen avec un zeste de sang basque : un « entêté »...
Où que je jette mon regard, je vois les bavures d’une politique piteuse.
En 2012, la France redémarrait lentement. Il eut fallu alors mettre le paquet sur la productivité française en libérant le travail, en stimulant l’investissement, en réduisant les déficits et les impôts.
Non, ce fut ces saillies stupides contre ceux qui entreprennent avant que le gouvernement ne les supplient d’utiliser l’usine à gaz du pacte de responsabilité et du CICE ; ce fut et cela reste la multiplication insensée des emplois aidés dans les structures publiques, là où il faudrait révolutionner notre marché du travail ; ce fut l’absurde compte pénibilité qu’on découvre aujourd’hui impraticable ; ce fut 60 milliards de prélèvements obligatoires en plus et toujours des déficits.
Notre pays se traine.
Il a perdu son statut de 5ème puissance économique du monde, il est le maillon faible de la zone euro, 100.000 demandeurs d’emplois de plus sont prévus en 2015…
L’urgence devrait être déclarée. Mais non, à l’Elysée on attend, on marchande avec la Commission européenne, on négocie à Solferino avec les frondeurs. «Tout a été fait», nous dit implicitement le Président immobile... 



Interview au Figaro: 2017 ne doit pas être un remake de l'élection de 2012

Encore des propos clairs et pertinents de François Fillon, lors de son dernier interview au Figaro.
"Le congrès du PS a été celui de l’écrasement du débat interne et d’une forme d’autosatisfaction indécente. Six millions de Français sont aujourd’hui soit au chômage total ou partiel. Deux millions de jeunes ne sont ni à l’école, ni en formation, ni en emploi. De plus en plus d’artisans et d’agriculteurs ne peuvent se verser un euro de salaire. Il y a des retraités qui ne font qu’un repas par jour, des quartiers qui divorcent de la République sous la pression des trafiquants et des intégristes. Nous devrions être en situation d’urgence. Et que fait-on au gouvernement ? On attend la reprise, on marchande avec la commission européenne, on négocie avec les frondeurs. Face à cela, soyons francs, les Républicains ont encore tout à prouver, en termes de rassemblement, de capacité à proposer une alternative puissante et claire"..."La priorité numéro 1 est de gagner les élections régionales. Avec mes amis de Force républicaine, nous serons partout où le bilan de la gauche doit être condamné et où la SARL familiale Le Pen doit être stoppée. Je mettrai en particulier toute mon énergie pour que Valérie Pécresse soit la première femme à diriger la région capitale. Ensuite, il s’agit de dire précisément aux Français où sont les blocages et quels sont les efforts à faire pour remettre le pays en marche..."
Lire l'interview du Figaro

Discours de F. Fillon lors du Congrès fondateur des Républicains

Ci-dessous un extrait du discours de F. Fillon, lors du congrès des Républicains, qui fut très applaudi, malgré une arrivée plus tumultueuse.
La politique est l’art d’unir toutes les bonnes volontés, elle est l’art de réveiller en chaque être humain cette part de lumière qui ne demande qu’à briller. Ni la lutte des classes ni celle des races, ni celle des religions ne sont républicaines. Je n’ai jamais cru à un «peuple de gauche» dressé contre un «peuple de droite» : ce n’est pas dans les simplifications idéologiques ou dans le trait des caricatures que s’incarne l’intérêt général.
Certains pensent que l’on convaincra les Français en prenant tous les virages en serrant vers la droite, d’autres en conduisant au milieu de la route, sans parler des démagogues qui disent qu’on peut lâcher le volant et regarder derrière soi. Moi, je ne veux pas découper la France en tranches, je la prends comme un bloc, avec amour, avec la conviction qu’il faut se réinventer ensemble pour espérer, proposer et agir.
Municipales, départementales, et bientôt élections régionales, nous regagnons du terrain. Bravo à nos candidats, bravo à nos militants ! Mais gare au vertige ; n’ayons pas le réflexe de penser que le balancier électoral jouera mécaniquement en notre faveur. Parier sur le pendule, miser sur le rejet de la gauche: non, nous n’avons pas le droit d’être aussi peu ambitieux !
A lire les sondages, tout le monde semble capable, de renvoyer François Hollande à sa normalité. Mais la question centrale à laquelle il nous faut répondre : c’est pour quoi faire et comment le faire ?
Si l’alternance n’est qu’une alternance parmi tant d’autres, cela ne servira à rien. La France s’enfoncera et la colère grandira. Et elle explosera un jour, parce que nous aurons, par faiblesse, par commodité électorale, laissé déposséder le pays de ce qu’il tient pour sacré : sa souveraineté nationale.
Il n’y a pas de souveraineté sans puissance ! Si le pays s’appauvrit, si le peuple doit s’en remettre à Bruxelles pour connaitre son sort, s’il devait être l’otage du FMI, alors à quoi bon la démocratie ?
Non avons un défi. Battre la gauche et l’extrême droite, non par défaut, mais par adhésion des Français à un projet précis et puissant, appuyé sur un mode d’exécution sans faille. 
Lire le discours  ou  écouter le discours

BAROMÈTRE IPSOS – LE POINT : « FILLON EN FORME »

« Intéressante est la dynamique dont profite François Fillon. L'ancien Premier ministre profite de deux bons mois consécutifs pour prendre la 5e place au général : 44 % de bonnes opinions (+ 2). Un gain de six points en deux mois. Il s'agit de son meilleur score depuis août 2013.
Parmi les sympathisants UMP, les écarts se resserrent entre les ténors. Les trois principales personnalités se tiennent en 6 points : Nicolas Sarkozy (73 % d'avis favorables, - 3) devant Alain Juppé (71 %). François Fillon revient dans les roues avec 67 % d'avis favorables, en hausse de 7 points ». Lire l'article du Point 

La vérité d'un homme

François Fillon a fait une déclaration devant le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre d'un procès en diffamation intenté à J.P. Jouyet, dont ci-dessous quelques éléments:
J’aurais pu, comme il arrive souvent dans la vie politique, supporter en silence la manœuvre destinée à salir mon honneur, dont je suis victime et passer à autre chose.
Je n’accepte pas qu’on me prête des attitudes abjectes que toute ma vie politique vient démentir. J’ai toujours manifesté, dans l’exercice des fonctions publiques le respect du droit et des juges. Mon nom n’a jamais été mêlé à aucune affaire judiciaire.
Je n’ai jamais, comme parlementaire, comme membre du gouvernement ou comme Premier ministre, fait pression, tenté de faire pression, envisagé même de faire pression sur le système judiciaire.
Il n’existe pas un magistrat, pas un procureur qui puisse prétendre le contraire.
Jamais je n’aurais pu solliciter d’un collaborateur du chef de l’État une action contre un ancien Président de la République que j’ai servi et à l’égard duquel ma loyauté n’a jamais été prise en défaut.
Je suis, personne ne l’ignore, candidat à la Présidence de la République.
J’ai été formé par le gaullisme, par son sens exigeant de la dignité de l’État. Et j’aurais été remettre mon destin et mon honneur entre les mains de mes adversaires politiques ? Cela n’a aucun sens... Lire la déclaration



 

Interview de François Fillon dans Le Point : « Je ne tremblerai pas »

François Fillon a confirmé dans un long interview au journal Le Point qu'il serait candidat aux primaires de l'UMP. Il répond aux critiques internes qui lui sont régulièrement adressées mais surtout   présente les grandes lignes de son programme de rupture et de progrès autour d'une ambition: faire de la France la première puissance européenne en dix ans:
Dix mesures ambitieuses qui devront être votées dans les trois mois, dont la suppression de l’ISF, l’abrogation des lois sur les 35h et le passage aux 39 heures dans les trois fonctions publiques permettant de ne pas remplacer 600 000 fonctionnaires partant à la retraite en 5 ans. 
Référendum sur la réduction du nombre de parlementaires....
Sur l'Europe, cinq priorités: la souveraineté monétaires (sortir de la domination du dollar. Pour que l'euro devienne une véritable monnaie de réserve et de règlement, l'harmonisation fiscale est nécessaire: même taux d'imposition sur les sociétés en cinq ans et fiscalité comparable sur les entreprises en dix ans. Dotation d'un gouvernement économique composé des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro se réunissant mensuellement, sous contrôle des parlements. Puis adoption d'une politique migratoire et d'une politique de défense communes. Enfin, une stratégie énergétique fondée sur l'indépendance et un projet numérique très offensif.....
Un programme qui redonne confiance et fierté. Lire l'article du Point

Entre Fillon et Sarkozy, la guerre reprend

Entre Nicolas Sarkozy et François Fillon, la guerre est relancée. Dernier épisode en date : le patron de l'UMP a décidé que la présentation du rapport sur l'organisation de la primaire UMP aurait lieu lors du prochain bureau politique, le mardi 7 avril, et non plus le 14 avril, comme il en a été question pendant un temps. Et cela, malgré le désaccord du député de Paris, lequel avait prévenu Nicolas Sarkozy qu'il ne pourrait être présent le 7 avril... Lire l'article du Point

François Fillon : et si c'était lui?

Les sondages actuels donnent (F. Fillon) en quatrième position comme candidat potentiel de l'UMP à la prochaine présidentielle, que ce soit aux yeux des Français, à ceux des sympathisants de Droite et aux militants de l'UMP. Cela fait beaucoup et pourtant il n'a pas renoncé, bien au contraire. Et sans doute a-t-il raison de s'accrocher si l'on se rappelle que deux ans avant la dernière présidentielle, François Hollande était considéré comme un homme fini et sans avenir national, que Jacques Chirac en 1995 était considéré comme l'homme du passé et de l'échec face à Edouard Balladur et ainsi de suite, on pourrait multiplier les exemples des come back improbables mais réussis... Il a décidé, en outre, d'occuper la scène médiatique en dévoilant, de mois en mois, des mesures dans un secteur particulier qui aboutira, selon lui, à un «projet global» pour la présidentielle. Il réunit ainsi toute une équipe qui planche et pond des rapports qui doivent lui donner du poids face à ses adversaires de l'UMP. Dans ses propositions, il joue ainsi ouvertement la carte du néo-libéralisme décomplexé face au conservatisme présumé de Sarkozy et au libéralisme social de plus en plus revendiqué de Juppé. Sa dernière sortie au Salon de l'agriculture où il a affirmé qu'il fallait «moins emmerder» les agriculteurs avec moins de réglementations contraignantes en est une nouvelle preuve... Lire l'article du FigaroVox

Fillon : "Je n'ai aucun conflit avec Sarkozy, je suis libre"

Interviewé par le journal Le Point sur ses relations avec Nicolas Sarkozy, François Fillon répond: "Je n'ai aucun conflit avec Nicolas Sarkozy, simplement, je suis libre, je suis ma route." "J'ai mis en oeuvre la politique qu'ensemble on avait définie, mais enfin qu'il   conduisait", a ajouté l'ancien Premier ministre. "J'ai tiré les enseignements de cette période - et des périodes précédentes, d'ailleurs - et je pense aujourd'hui que la France a besoin d'un vrai projet de rupture"." Nicolas Sarkozy avait été élu en 2007 sur ce thème de la rupture... Lire l'article du Point

L’UMP doit être le parti de la rupture... et du rassemblement

Lors du conseil national de l'UMP, François Fillon a prononcé un discours dont voici quelques extraits: "Notre nation traverse une crise existentielle qui se nourrit d’une absence d’horizon commun... L’orage, c’est le totalitarisme islamique qui a déclaré la guerre à l’humanité... nous sommes en guerre, et pour gagner cette guerre, nous devrons mobiliser toute la communauté internationale, et parmi elle, l’Iran et la Russie... La première a une influence sur les chiites ; la seconde sur le régime baasiste. Le monde est devenu multipolaire, la pensée binaire est caduque. Nous ne pouvons plus avoir pour seule lecture les manuels de l’Otan et pour premier guide, nos amis américains...
Le monde est en désordre, et le virus terroriste s’est glissé parmi nous... Et j’ajoute à cela la responsabilité qui revient à nos concitoyens musulmans de se soulever contre ceux qui instrumentalisent la foi, car c’est aussi une bataille idéologique qu’il faut livrer sans état d’âme... L’UMP ne cède pas aux amalgames, il ne divise pas les Français, il rappelle, comme le Général de Gaulle, qu’il n’y a que deux catégories d’individus: «ceux qui font leur devoir et ceux qui ne le font pas»...
L’extrême droite dénonce une collusion UMPS qui n’existe pas. La seule collusion que je vois c’est celle entre son projet et celui de l’extrême gauche... Notre pays décroche. Oui l’orage est aussi là. La déflation menace, le chômage explose, les investissements sont en panne, la production industrielle est à son niveau de 1996, les déficits continuent de croitre et avec eux la dette. Les talents et les fortunes s’enfuient, voilà la réalité... 
L’UMP doit être le parti du redressement. Cela signifie  clarté et courage... L’UMP doit être le parti de la rupture… et du rassemblement ! Lire le discours de F. Fillon


Le Ni-Ni de François Fillon

François Fillon a exprimé ainsi sa ligne de conduite pour l'élection partielle dans le Doubs, résumé ainsi:
- Je combats le FN parce que c’est notre adversaire, parce que c’est l’adversaire de la France. Son histoire, son programme et son comportement, tout conduirait, s’il devait accéder au pouvoir, à précipiter la France dans le désordre et le déclin durable...
- Il n’y aucune bonne raison de redonner la majorité absolue à l’Assemblée nationale à un parti socialiste qui mène depuis trois ans une politique désastreuse qui a conduit à l’explosion du chômage, à la perte d’influence de la France et à l’aggravation des inégalités...
- Le Front National est une impasse pour la France. Le Parti socialiste n’a plus aucune solution à proposer aux Français...        Donc:
Aucune complaisance pour l’extrême droite et pas d’indulgence pour un gouvernement impuissant !
Lire le message en entier

Les cotes d’avenir des personnalités politiques

Au lendemain des attentats, qui conduisit à la grande manifestation dans toutes les villes de France, un sondage de la SOFRES  indiquait que la cote de François Fillon remontait de 8 points. 
En tête, un quatuor de l'UMP avec A. Juppé, 41%, puis N. Sarkozy, 35%, ensuite F. Fillon, 32%, et enfin C. Lagarde, 31%.
Ce n'est qu'un sondage, dans une période d'émotion très intense, qui révèle que le peloton de tête est très serré. Mais les fortes variations sont des signes notoires prometteurs, pour le candidat François Fillon notamment.

Lettre de François FILLON aux Français de l'étranger

Parce que vous avez fait le choix de vivre à l’étranger, votre parcours et votre expérience sont des ressources précieuses pour permettre à notre pays de se relever.
Trop souvent nos compatriotes de l’étranger ont été tenus à l’écart des grands débats, comme simples spectateurs de l’actualité politique nationale. Je souhaite au contraire que vous soyez au cœur du travail de réflexion et de proposition que je conduis pour le redressement de notre pays, car j’ai la conviction que vous détenez une part importante de la solution.
Qui mieux que vous peut porter un regard lucide sur notre pays, en mesurer les forces et les atouts, mais aussi les blocages, les crispations, les archaïsmes ? Qui mieux que vous peut apprécier la situation actuelle et les réformes nécessaires pour redonner de la vigueur à notre économie et à notre pacte national ?
C’est pourquoi je souhaite engager un dialogue avec vous, pour mieux vous connaître et vous faire partager les propositions que je défends pour relever notre économie et faire de la France la première puissance en Europe. Ma conviction est qu’après tant d’années où les gouvernements successifs, et j’en prends toute ma part de responsabilité, ont eu tendance à trop réglementer et imposer des contraintes, nous avons fini par empiéter de façon excessive sur la liberté d’agir et d’entreprendre.
Il est plus que temps de redonner de la liberté et de promouvoir l’esprit d’initiative ! Nous devons lever les obstacles, de nature réglementaire ou fiscale, qui rendent aujourd’hui complexe et difficile la voie de l’entreprenariat en France.
Je souhaite en outre créer les conditions propices à l’investissement en France : ceux qui misent sur notre pays et sur son avenir doivent être encouragés.
Je veux aussi permettre à nos compatriotes vivant à l’étranger, qui contribuent au rayonnement de notre culture dans le monde, de conserver une attache forte avec la France. C’est pourquoi je propose d’engager une réforme de la scolarité française à l’étranger : les écoles françaises doivent être plus nombreuses, l’offre éducative plus diversifiée, et le choix des parents qui placent leurs enfants dans ces écoles ainsi facilité.
Voici les grandes lignes des propositions que je tiens d’ores-et-déjà à porter à votre connaissance pour relever le défi de la compétitivité et redresser nos finances publiques afin de libérer la croissance.
Je profite de ce message pour vous présenter mes vœux les plus chaleureux pour l’année à venir, et vous souhaite de passer d’excellentes fêtes de fin d’année auprès des vôtres.



Immigration: des tabous aux valeurs

Le message de François Fillon est clair, dont voici le résumé:
"Sur la question de l’immigration, j’ai des convictions fortes.
Notre système d’intégration ne fonctionne plus. La France n’est plus en mesure d’offrir un travail, un logement, des prestations sociales à tous ceux qui aspirent à s’installer sur notre territoire. Les flux migratoires, non maîtrisés, bouleversent les équilibres de notre pays et beaucoup de nos concitoyens en subissent les conséquences dans leur vie quotidienne.
J’ai tenu à vous communiquer personnellement mes propositions, que vous avez dû recevoir chez vous cette semaine par courrier, au premier rang desquelles :
- Inscrire dans la Constitution que l’immigration doit dépendre de notre capacité d’accueil et d’intégration de manière à permettre au Parlement de fixer des quotas.
- Aucune prestation d’aide sociale, d’allocation familiale ou d’aide au logement ne doit être versée à ceux qui résident en France depuis moins de deux ans.
- L’aide médicale d’Etat doit être supprimée et remplacée par un dispositif réservé aux urgences et aux maladies graves ou contagieuses"... Lire le message

Message de F. Fillon après la victoire de N. Sarkozy

Au terme de la présidence par intérim de l’UMP que nous avons assumée avec Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, et l’aide de Luc Chatel au Secrétariat Général, je me félicite que les missions qui étaient les nôtres, à un moment où notre famille politique menaçait de sombrer, aient été accomplies.
L'audit financier et juridique ainsi que l’organisation du Congrès pour l’élection du nouveau président de l’UMP ont été menés à bien. A l’issue de ce scrutin, Nicolas Sarkozy a été élu Président de l’UMP. Au lendemain de ce vote, je tiens à vous faire part de l’état d’esprit qui est le mien et de la feuille de route que je m’assigne.
Je veux vous dire tout d’abord ma volonté de voir les membres de notre famille politique travailler ensemble... Face à une majorité socialiste exsangue et aux sirènes du Front National, nous devons œuvrer ensemble à créer un véritable raz-de-marée en faveur des candidats de notre famille politique...Lire la suite du message

Un grand parti moderne accepte la différence !

Ce soir, la direction transitoire de l’UMP a accompli son mandat en redonnant aux militants le pouvoir de se prononcer librement. Le combat mené pour réhabiliter notre démocratie est ainsi récompensé.
Je félicite le nouveau président de notre formation et ses deux concurrents qui ont enrichi avec force cette campagne. Je prends acte du choix des adhérents et j’invite au respect de toutes les opinions exprimées lors de cette élection.
L’avenir de l’UMP dépendra de notre capacité à nous réinventer par le débat et à assumer nos sensibilités avec tolérance. L’union n’est pas la soumission. Un grand parti moderne accepte la différence !
Pour ma part, je défendrai mes convictions et je poursuivrai le travail engagé pour bâtir un véritable projet de redressement de la France.

Stop aux boules puantes !

Interview à paraitre dans le journal du dimanche suite aux propos invraissemblables et déjà démentis que m'attribuent 2 journalistes du Monde :

Avez-vous demandé à M. Jouyet de faire en sorte que l'Elysée accélère les poursuites judiciaires contre Nicolas Sarkozy?
Stop aux boules puantes ! Il y a cinq mois un hebdomadaire m’accusait d’avoir rencontré dans le plus grand secret François Hollande à l’Elysée. Ce qui s’est bien entendu révélé être un mensonge. Aujourd’hui, on me prête des propos que je déments formellement avoir tenu et que les deux participants à ce déjeuner, Antoine Gosset-Grainville et Jean-Pierre Jouyet démentent formellement. C’est la raison pour laquelle j’ai porté plainte en diffamation et je demande désormais à la justice de faire toute la vérité. Qui peut imaginer que j’aille déjeuner dans l’un des restaurants les plus en vue des Champs-Elysées avec le secrétaire général de l’Elysée et mon ancien directeur-adjoint de cabinet pour parler des problèmes judiciaires de l’UMP ? Qui peut imaginer cette scène ?

Fillon prêt à affronter "le tsunami" Sarkozy

À la veille du retour annoncé de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP, les partisans de François Fillon jurent qu'ils ne regrettent pas d'avoir poussé Jean-François Copé à la démission fin mai, un coup de théâtre qui a pourtant précipité le retour de l'ancien président Nicolas Sarkozy. Pourtant, la candidature de l'ex-locataire de l'Élysée à la présidence de l'UMP va un peu plus compliquer la vie de François Fillon. Abîmé par son duel mortifère avec Jean-François Copé, malmené par les sondages, l'ancien Premier ministre n'a pas réussi à s'imposer comme le chef de l'UMP pendant les deux ans d'absence de Nicolas Sarkozy. Déterminé à proposer un projet aux Français pour la présidentielle de 2017, Fillon est prêt à se battre jusqu'au bout.  
"Rien n'altérera ma détermination, car je me bats pour des convictions et je crois en mes solutions", a martelé François Fillon devant plus de 70 parlementaires... lire l'article du Point

Interview de François Fillon sur TF1 le 28 août

François Fillon était mercredi soir l'invité de Gilles Bouleau sur TF1. Il souhaite bonne chance au nouveau gouvernement mais ne croit pas au redressement de la situation.  
Retrouvez cette interview en vidéo

S'opposer, Oser, Rassembler

François Fillon a marqué sa rentrée politique par un discours devant ses amis de Force républicaine où il établit un constat et énonce ses principes:
- Sortir du gouvernement les opposants les plus notoires à la politique gouvernementale ne suffira pas. Qui pourrait croire que le nouveau gouvernement aura la capacité politique, parlementaire, institutionnelle d’engager les réformes urgentes qui peuvent seules permettre à notre économie de se remettre en marche.
- L’économie est en panne, les déficits s’envolent, le chômage atteint des records historiques, les investissements s’effondrent, les mises en chantier de logements n’ont jamais été aussi faibles, l’hémorragie de capitaux et de talents ne faiblit pas mais François Hollande est confiant !
- La simultanéité des crises internationales n’est pas le fruit du hasard mais le résultat de l’affaiblissement des Etats Unis dont la politique étrangère est irrésolue et de la marginalisation relative de la Russie à laquelle l’Occident devra bien finir par comprendre qu’il n’a aucun intérêt. 
- La France a besoin de changements profonds et rapides, la France a besoin d’une révolution culturelle, la France a besoin d’une véritable union nationale pour le progrès et la croissance ! Seule l’élection présidentielle peut en être le catalyseur. Pas les intrigues et les manœuvres inhérentes à la cohabitation. 
- La France doit sortir des 35 heures et ramener la négociation du temps de travail vers les acteurs de terrain. Face au mur de la complexité, il faut refonder le code du travail sur ce qui relève des normes sociales fondamentales et renvoyer le reste des dispositions à la négociation en entreprise.
- Nous devons aussi baisser fortement le coût du travail, en compensant cette réduction par une hausse de la TVA.
-Il faut des réformes de structure, réduire les effectifs de 20%, il faut porter le temps de travail de la fonction publique à 39h, valoriser parallèlement les carrières des agents publics, repenser nos administrations nationales et territoriales, mettre en extinction tous les statuts qui ne sont pas rendus absolument nécessaires par les contraintes de l’action publique. Il faut réactualiser nos acquis sociaux… 
Lire l'excellent discours-programme où il est rappelé que "la France a juste besoin d’un peu de liberté, et pas de postures électorales sur l’égalité ou la justice sociale qui ne sont pour ceux qui s’en gargarisent que des slogans sans contenu". 

Agir ensemble pour l'UMP et pour la France

Chaque militant à son histoire personnelle et s’est engagé pour une raison pure et profonde : l’amour du pays, le goût de servir une cause plus grande que nos simple vies, la volonté de transmettre à nos enfants une belle patrie et une vie meilleure. Aujourd’hui, alors que tout semble sombre, soyons fidèles à notre engagement car c’est lui qui peut nous aider à relever la tête, avec fierté et courage. 
Nous avons un pays magnifique, plein d’atouts, qui a encore besoin de nous. François Hollande et Manuel Valls ne sont pas capables d’enrayer son décrochage. Leur impuissance face à la crise emporte notre nation vers l’inconnu. Pour autant, la France n’est pas condamnée au déclin. J’en suis sûr : nos compatriotes sont prêts à prendre des risques et à se battre pour retrouver le chemin du Progrès.
Sortir notre pays de l’impasse, ce doit être le grand défi de l'UMP. Et pour le relever, il y a urgence à rassembler, reconstruire et relancer notre famille politique. Il faut ensemble résoudre la crise financière et morale qui la traverse et repartir à l’assaut... Lire l'article de F. Fillon
 

François Fillon veut "redresser la famille UMP"

"L'UMP est en danger", a estimé jeudi François Fillon, lors d'une réunion publique au cours de laquelle il s'est érigé en redresseur de son parti. Sous le hangar du grand marché de Cannes, l'ancien Premier ministre a d'emblée remercié jeudi soir plusieurs centaines de militants locaux UMP pour leur engagement "malgré l'atmosphère fétide qui souffle sur le parti politique, malgré les calomnies et la boue". "La politique, ça ne sert pas à se servir, la politique, ça sert à améliorer la vie des gens", a lancé Fillon, membre du triumvirat qui gère provisoirement l'UMP. "Nous venons de connaître coup sur coup deux désastres : la défaite des européennes, les scandales financiers. Ces événements mettent l'UMP en danger", a-t-il estimé. "Ce qui est en cause aujourd'hui, ce n'est pas de savoir quelle personnalité va l'emporter, quelle écurie va tirer profit de cette crise. Ce qui est en cause aujourd'hui, c'est l'existence d'une famille politique qui a été affaiblie par des comportements contraires aux valeurs qu'elle défend", a-t-il poursuivi. "Alain Juppé, Jean Pierre Raffarin et moi-même avons accepté une mission temporaire, sous le contrôle vigilant du bureau politique, pour redresser notre famille", passant par la "transparence des comptes", a rappelé le responsable, qui s'est rendu en train à Cannes alors qu'une polémique a éclaté jeudi sur certains de ses déplacements en jet ou en hélicoptère payés par l'UMP. Lire l'article du Point

Les deux erreurs de François Hollande

En 2012, François Hollande croyait que la croissance économique allait revenir. Il nous a parallèlement expliqué que les partenaires sociaux allaient réaliser les réformes nécessaires pour créer de l’emploi et résorber le chômage. Erreur sur les deux tableaux. Une croissance anémique prévue pour 2014. Un dialogue social à l’arrêt... L’heure n’est plus aux discours ou aux annonces. Il est à la mise en œuvre des réformes dont notre pays a besoin pour restaurer notre compétitivité, relancer la machine économique et créer de l’emploi. 

Relever le défi de la compétitivité : synthèse des travaux de Force républicaine

La situation de la France l'exige : il faut engager les réformes structurelles dont la pays a besoin pour relever le défi de la compétitivité, moteur de la croissance et de l'emploi. La politique des petits pas a montré ses limites, l'urgence est au changement ! C'est le sens des travaux de Force républicaine dont les huit axes de réformes sont:
1- Le temps de travail   2- Le droit du travail   3- Le dialogue social   
4- Le triptyque formation, SMIC et indemnisation chômage   5- La baisse des charges et impôts pesant sur les entreprises et sur l'investissement   
6- L'environnement des affaires    7- Le soutien à l'innovation   
8- Le financement de l'économie.

On continue comme avant ou on change ?

Le monde  politique est fébrile, il spécule sur le destin des uns ou des autres, moi je reste sur ma ligne : avec notre association, Force républicaine, je me suis assigné la mission de bâtir un projet pour la France afin de donner à l’opposition, et d’abord à l’UMP, la force d’incarner une alternative crédible et percutante.
Après avoir exposé mes propositions sur l’École, voici celles pour la compétitivité française.
C’est le résultat d’un travail de fond réalisé par nos équipes, et c’est le fruit de toutes les rencontres que j’ai multipliées sur le terrain ces derniers mois. De ces rencontres, je tire plusieurs convictions... Lire la conférence sur la compétitivité française

Interview à l'Express : "il ne faut pas ruser avec les Français"

A Londres, le 18 juin, vous évoquez la "révolution thatchérienne". Peut-on être élu président de la République en revendiquant un programme libéral? 
ADVERTISEMENT
J'ai commencé par faire référence à mon modèle, le général de Gaulle, un modèle pour tous les Français. Puis j'ai souligné le rôle majeur de Margaret Thatcher dans le redressement du Royaume-Uni. Elle est le symbole d'une détermination politique inflexible pour enrayer une situation de déclin. Mais chaque pays a sa culture, son histoire, ses contraintes, et aucun effort de redressement dans les pays européens n'est identique à un autre. En Allemagne, j'aurais fait référence au plan Schröder. Finalement, le seul pays qui n'a pas connu de rupture décisive depuis des décennies, c'est la France. En 2007, avec Nicolas Sarkozy, nous avions cette volonté, mais elle s'est brisée sur la crise financière. Aujourd'hui, les priorités sont à la fois de remettre de la liberté dans l'économie et de restaurer l'autorité de l'Etat. 
En 2007, vous disiez : "L'Etat est en faillite." Que dites-vous aujourd'hui de celui dirigé par François Hollande et Manuel Valls?
La situation s'est aggravée. Le poids de la dette est tel qu'il écrase l'avenir du pays. Pour la première fois, le PIB par habitant en France est inférieur à la moyenne de celui des pays développés. François Hollande est inerte, ne prend pas les décisions qui s'imposent et, quand il en prend, elles ne sont pas appliquées. Un exemple : le pacte de responsabilité, qui est englué dans le temps et les contreparties. 

La grève de la SNCF qui paralyse des millions de français est inadmissible

Les usagers ne peuvent accepter qu’une minorité bloque toute une entreprise dont la mission relève d’un service public stratégique. Je respecte le droit de grève mais je dénonce l’irresponsabilité de ceux qui défendent leur cause par les moyens les plus durs et les plus injustes.
Les cheminots méritent mieux que ces jusqu’au-boutistes. Le motif avancé de la prétendue «privatisation» ne repose sur rien. En réalité, c’est le corporatisme le plus étroit qui motive les grévistes. Les Français financent largement la SNCF, ses régimes de retraites, son désendettement, ses investissements. Ils sont en droit d’exiger moins de démagogie et plus d’intérêt général !

N’oublions jamais le souffle de la résistance

Certains voudraient que le temps nous libère des tragédies du passé. Mais les Français sont-ils prisonniers de leur mémoire ? Non, ils ne le sont pas, et il faut, au contraire, qu’ils en soient les gardiens. Souvenons-nous. Le 14 juin 1940, les armées allemandes occupent Paris. Le 17 juin, le Maréchal Pétain commande de cesser le combat et engage les tractations de l’armistice.
Renoncement, abdication, collaboration, tout, en apparence, est en place pour anéantir notre pays. Mais le 18 juin 40, sur les ondes de la BBC, une voix ferme ranime l’espoir d’une nation brisée.
C’est la voix de Charles de Gaulle, officier rebelle, pourtant accueilli par Winston Churchill et protégé par le grand et admirable peuple britannique qui était le dernier rempart de la liberté face à la furie nazie... Lire le discours prononcé par F. Fillon à Londres ce 18 juin.

Lettre aux adhérents de l'UMP

En ce 16 juin, nous avons choisi de nous adresser tout d’abord à vous qui, par vos convictions, votre implication et votre action quotidienne, appartenez à la grande famille de la Droite et du Centre. L’UMP doit faire face à une crise extrêmement grave. Sa gestion financière a été affectée par de lourdes anomalies portant sur plusieurs millions d’euros. Afin de mettre un terme à cette crise, le Bureau Politique du10 juin a proposé, et approuvé à l’unanimité, la mise en place d’une direction collégiale transitoire du Mouvement et la nomination, sur notre proposition, de Luc Chatel au poste de Secrétaire Général de cette direction transitoire. Si nous avons accepté de prendre les rênes de notre Mouvement, à la création duquel nous avons tous les trois participé en 2002, c’est avant tout pour vous redonner la fierté d’appartenir à l’UMP... Notre premier objectif est de consacrer toute notre énergie à la préparation du Congrès (en liaison avec la Haute Autorité de l’Union) dont le processus sera lancé dans les prochaines semaines et au cours duquel vous élirez le Président de l’UMP. Lire la lettre de F. Fillon

6 juin 1944

Le 6 juin 1944, tapie dans l’aube, une immense armada s’avance vers nos côtes et bientôt le destin de l’Histoire va se décider en Normandie. Il y a 70 ans de cela, le camp de la liberté jetait toutes ses forces contre celui de la barbarie. «La bataille suprême est engagée», c’est par ceux-là que le Général de Gaulle en informa les Français. A cet instant même, le jour le plus long commence...
Parachutistes, fantassins, aviateurs, marins, tous sont à l’assaut.
En quelques heures, dans cet incroyable déchaînement de forces, des milliers de vies ont basculé. Des jeunesses prometteuses se sont brisées sur les blockhaus. Des héros se sont révélés. Héros, ceux qui sautaient dans le ciel noir sous le feu des  balles traçantes. Héros, ceux qui chargeaient dans l’eau rouge sous le tir des mitrailleuses... Aujourd’hui, à Merville, nous adressons au peuple britannique les remerciements éternels de la France. 
 

"Il faut sauver l'UMP d'une disparition possible"

François Fillon a affirmé mardi à Paris que "l'enjeu des prochaines semaines" était d'empêcher l'UMP de disparaître, alors que l'affaire Bygmalion menace de l'engloutir. "Sauver l'UMP d'une disparition désormais possible : voilà l'enjeu des prochaines semaines", a lancé l'ancien Premier ministre, lors de l'assemblée générale de son association de soutien Force républicaine.
"Les soupçons et les affaires nous ont blessés", c'est le "chaos", a lancé François Fillon. Il a ajouté qu'il avait pris ses "responsabilités en décidant de défendre devant le bureau politique de l'UMP l'installation d'une direction collégiale provisoire". "J'ai été rejoint par de nombreux élus de notre mouvement, et ensemble, nous n'avons fait que notre devoir", a-t-il assuré. Avec Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, "nous avons accepté une mission d'urgence. Il s'agit de restaurer la confiance des militants et des Français en contribuant à faire toute la lumière sur ce qui s'est passé" et de "garantir l'unité de notre mouvement dont Alain, Jean-Pierre et moi-même sommes parmi les fondateurs". Selon François Fillon, il faut également "assurer les conditions exemplaires et transparentes d'un congrès au mois d'octobre", qui "permettra de donner toute la parole aux adhérents de l'UMP, car seule la démocratie peut nous sortir d'un tel chaos"... Lire l'article du Point

Le redressement n’est ni de droite, ni du centre, ni de gauche: il est national !

Force Républicaine a aujourd’hui un peu plus d’un an d’existence et je suis heureux de rassembler ses adhérents pour cette seconde assemblée générale de notre association. C’est dans un contexte particulièrement grave que nous nous retrouvons. Notre pays est enlisé dans une crise profonde qui s’accentue. Crise économique, avec notre modèle productif qui ne génère plus suffisamment de richesses et d’emplois. Crise existentielle d’un peuple qui doute de son identité et de ses forces. Crise politique et morale enfin avec un divorce entre les citoyens et leurs représentants...
Les résultats des élections européennes constituent un choc ! Et je tire avec vous l'alarme contre l'indifférence et la tentation du vide. 23 millions d'électeurs se sont abstenus et 4 millions d'autres ont voté pour le F.N... Lire la suite du discours de F. Fillon.
 

La France a besoin d'une UMP combative et soudée

Face à la crise que traverse l'UMP, nous avons collectivement trouvé une sortie réaliste et honorable. Maintenant il nous revient ensemble de nous remettre au travail. Notre famille politique a besoin de ressouder son unité et de restaurer sa crédibilité auprès des Français. La France a besoin d'une UMP combative et soudée. Nos militants et les Français comptent sur nous. Lire la déclaration

Ce résultat est lourd de dangers

Au regard des estimations, tout indique une fracture entre l’Europe et le peuple français. L’idéal européen est désavoué par le parti de l’abstention et celui de la protestation.
Le projet européen est en panne. Il doit être relancé.
Ce soir, la gauche subit un revers cinglant. Après la sanction des municipales, le divorce entre le Président de la République et les Français est manifeste. François Hollande et sa politique sont les premiers responsables de la colère qui monte dans notre pays.
Salariés et chômeurs victimes de la croissance morte, entreprises asphyxiées, familles surtaxées, Français éprouvés par l’insécurité, c’est tout notre peuple qui exprime sa détresse de ne plus savoir ce que veut la France et pourquoi l’Europe.  
Si notre nation était plus forte, les Français ne craindraient pas l’Europe ; leur audace serait plus puissante que la peur... Lire la déclaration de François Fillon, au soir des élections.
 

Tribune de Nicolas Sarkozy : le soutien du bout des lèvres de François Fillon

L'ancien Premier ministre François Fillon (UMP) a prôné jeudi une "réforme" de l'espace Schengen et une "politique migratoire française" alors que Nicolas Sarkozy a élevé au rang d'"évidence" la nécessité de "suspendre immédiatement" ces accords et de les remplacer par un "Schengen 2." "Ce que je dis, c'est qu'avant de parler de suspendre Schengen, commençons par nous doter d'une politique migratoire française qui soit à la hauteur de ce qu'attendent nos concitoyens. Par exemple, j'ai dit qu'il y a aujourd'hui un accès à toutes les prestations sociales qui est trop facile, trop large, sans condition, et qui fait de la France un territoire très attractif. Deuxièmement... Lire l'article du Point

Le 25 mai, votez pour le redressement national, votez pour la renaissance européenne

Le 22 mai 2014, François Fillon a prononcé un discours aussi réaliste qu'agressif à Paris lors du meeting national de soutien aux candidats de l'UMP aux élections européennes. Il demande à s'engager pour l'Europe, ce grand continent dont l'avenir est à construire, pour que la France retrouve sa place en Europe...  Ecouter le discours

Je vous demande de vous engager pour le drapeau tricolore et pour le drapeau étoilé de l’Europe

Aux municipales, les Français ont infligé au Président de la République un avertissement sévère et mérité car les deux premières années de son quinquennat ont été désastreuses. On pouvait espérer qu’après une telle déroute électorale, François Hollande ne se limiterait pas à remanier son gouvernement, mais qu’il se remanierait lui-même en se hissant au niveau du rôle qui devrait être le sien : celui d’un Chef de l’Etat qu’il n’a toujours pas réussi à être ! S’il a bien entendu le message, changé de Premier ministre et amorcé un virage serré pour tenter de réparer les erreurs commises depuis deux ans, sa conversion reste fragile et ses actes peu convaincants !
Les réformes de structures sont inexistantes, les outils pour lutter contre le chômage sont d’une banalité affligeante, les efforts pour relancer la croissance se limitent au seul pacte de responsabilité, insuffisant et qui s’appliquera dans plusieurs mois… Lire le discours prononcé à Pontarlier 

"Pour sauver la Nation française, il faut défendre la civilisation européenne"

Si l’on écoute toutes les sensibilités de l’UMP s’exprimer sur l’Europe, on y retrouve un tronc commun de convictions et de propositions suffisamment large pour que nous puissions mener campagne ensemble. Ceci dit, des opinions diverses ont toujours coexisté au sein de l’UMP sur la question européenne. Ce n’est pas moi qui ai voté « non » à Maastricht qui jetterai la pierre à Henri Guaino parce qu’il exprime une opinion personnelle... Un grand nombre de Français rejettent l’Europe parce qu’ils pensent qu’elle est coupable de tous leurs maux. Trop de responsables politiques se défaussent sur l’Europe de leurs propres insuffisances, du refus de l’effort, de l’absence de volonté de réforme nationale. Lire l'interview du Figaro

Il n'y aura pas de redressement de l'Europe sans redressement national

Retrouvez l'interview de François Fillon sur RTL, au micro de Jean-Michel Aphatie.
Pour écouter, cliquez ici.


François Hollande n'est toujours pas devenu le Chef de l'État

François Fillon était ce matin sur RMC et BFMTV l'invité de Jean-Jacques Bourdin pour répondre à l'intervention de François Hollande de la veille. Il y parle clairement des erreurs économiques prévisibles de l'actuelle majorité, des départements et des régions, de l'Europe... Voir l'interview :
http://www.blog-fillon.com/article-rendez-vous-demain-matin-sur-rmc-et-bfmtv-123542461.html 

Interview Le Point - "Europe : Fillon contre les démagogues"

Je récuse ceux qui accablent l’Union européenne pour esquiver nos responsabilités nationales. Ceci dit, l’Europe est pleine d’imperfections. Nous l’avons élargie trop vite. Ses institutions sont bancales. Son fonctionnement doit être amélioré. Elle doit être débureaucratisée. Mais que pèsent ces critiques au regard de l’enjeu fondamental que représente la défense de la civilisation européenne face aux immenses puissances émergentes ? La mémoire de la barbarie, le pardon et la paix, la démocratie et le droit contre l’arbitraire, l’alliance de la raison et de la foi, l’économie sociale de marché : tout ceci forme l’âme d’une civilisation originale et brillante. L’Europe n’est pas, à mon sens, le problème de la France, mais la France pourrait devenir le problème de l’Europe si elle ne se ressaisit pas et si elle ne reprend pas sa place à l’avant garde d’un continent européen qui n’a vocation à devenir ni un musée, ni un comptoir de Pékin.  Notre redressement national est indissociable de notre poids au sein de l’Union européenne... Lire l'interview du Point

Comment François Fillon souhaite réformer l'école

Pour François Fillon, « tout commence par l'école ». C'est ainsi qu'il a baptisé le premier d'une série de rendez-vous qui démarrent jeudi 10 avril à l'Unesco et vont s'étaler sur plusieurs mois, pour décliner des thématiques comme l'Europe ou l'économie.
Sur tous ces sujets, Force Républicaine, l'association de soutien au leader UMP, a mené une réflexion que l'homme politique estime assez avancée pour être versée au débat public et servir de base à l'élaboration d'un programme en vue de la campagne des présidentielles de 2017, ou seulement de la primaire UMP. Lire l'article du Monde

Interview aux Echos : «Plus la crise dure, plus nous avons besoin d’un électrochoc»

L'ancien Premier ministre réagit au discours de politique générale de Manuel Valls. Il estime que « pour faire des économies très vite, il faut commencer par l’intégration des départements dans les régions ». Il détaille pour « Les Echos » ses propositions pour réformer l’école. En réaction au discours du nouveau Premier ministre, il déclare: " Je note que Manuel Valls dresse un tableau sombre de la situation : c’est une condamnation sans appel de la politique menée depuis deux ans et de la campagne présidentielle dominée par la négation de la crise et un discours contre les entrepreneurs et la finance... La gravité du constat devrait amener à des orientations fortes et des choix très tranchés. Or, le projet développé, c’est le maintien du « ni-ni » : ni politique de l’offre, ni politique de la demande... Lire l'interview de François Fillon